Je sens qe ce n’est le temps de plézenter. Qe je me permette d’emettre qelqe geste et ces mecs me descendent ! C’est le temps de recenser mes vertèbres et de me dépécher de trensmettre des tendres bézers vers mes chers Père et Mère ! Les verts temps de l’enfence émergent de Léthé : mes dents de bébé et mes dents de lé, le blé de mes mèches rebelles, les fêtes et les étrennes ! Et mes semelles de crêpes ! Et les médelènes qe je trempe dens le thé qe Mémé me verse ! Et ces cents mètres ventre en terre dens les prés semés de genêts ! Les nèges éternelles, le dégel des névés, les belles bergères de Vendée ! Et « Phedre », et « Esther », et cette « Belle Hélène » qe j’entends chez Pleyel ! Et même Bébert de Flers ! Le brevet élémentère, le grec, les belles-lettres ! Merde, qe n’è-je enfenté cette thèse : Entheethèse, réteecence, chrèses et épenthèse chez Térence et chez Scève ! »